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dimanche, 21 mai 2006

Votations cantonales: Thurgoviens et Zougois favorables au français

BERNE - Les Thurgoviens et les Zougois ne veulent pas qu'on touche à l'enseignement du français au primaire. Après les Schaffhousois en février dernier, ils ont rejeté une initiative populaire qui préconisait le seul apprentissage de l'anglais à ce niveau.
Le non schaffhousois avait été timide, celui des citoyens du canton voisin de Suisse orientale l'est aussi: 52% d'entre eux ont refusé de repousser l'apprentissage du français au secondaire (7e classe). A Zoug, avec près de 58% de non à l'initiative populaire, un consensus plus clair s'est dégagé en faveur de l'apprentissage de deux langues à l'école primaire, à savoir l'anglais dès la 3e puis le français à partir de la 5e.

Zoug et la Thurgovie s'alignent ainsi définitivement sur la majorité des cantons alémaniques, suivant en cela les recommandations de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). Des recommandations qui ont entraîné une levée de boucliers, surtout dans les milieux enseignants.

Les opposants au modèle de deux langues étrangères font valoir le surmenage des élèves du primaire, ceux-ci devant aussi apprendre le "Hochdeutsch". Ils ont lancé des initiatives populaires pour une seule langue dans plusieurs cantons. Deux sont encore pendantes à Lucerne et Zurich.

De leur côté, certains gouvernements cantonaux ont déjà reporté eux-mêmes l'enseignement du français à la 7e classe, ou hésitent à le faire. C'est le cas d'Appenzell Rhodes-intérieures et Nidwald. Schwytz et Glaris pourraient suivre.


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