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lundi, 28 mai 2007

Le 'Schwytzertütsch'

Pour aider à identifier les dialectes suisses -alémaniques régionaux, visitez la banque de données

Das Chochichästli-Orakel

Contrairement à la plupart des dialectes d'Europe, les dialectes suisses allemands sont parlés par toutes les couches de la population, à la campagne comme à la ville.

Petit cours d'histoire de la langue allemande par le linguiste Georges Lüdi, professeur à l'université de Bâle:
«Le domaine germanophone a commencé un processus de standardisation à la Réformation. Luther et Zwingli ont été les moteurs de la standardisation, pour que la Bible soit lisible par chacun. Il y a donc eu un mouvement d'homogénéisation de l'allemand écrit. Et la Suisse alémanique a participé à ce mouvement, un consensus s'est établi du nord au sud.»
«Au 17e siècle, l'Allemagne a commencé à employer cette variété à l'oral. Et la Suisse n'a pas suivi. C'est-à-dire que les Allemands ont commencé à parler comme ils écrivaient, alors que les Suisses ont continué à parler et à écrire de façon différente».
Oui... Mais le hollandais, par exemple, n'est rien d'autre qu'un dialecte allemand qui est devenu langue nationale. L'identité suisse alémanique ne doit-elle pas passer par là?
«Ce qui fait l'identité suisse alémanique, répond Georges Lüdi, c'est justement que le Lucernois et le Bernois ne parlent pas de la même manière, qu'il y a donc une identité lucernoise ou bernoise, mais pas vraiment alémanique. Pour qu'il puisse y avoir quelque chose comme le hollandais, il faudrait qu'il y ait une standardisation de ces parlers. Et ça, personne n'en veut».

10:15 Publié dans La Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) |

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